De Flaubert, j’avais essentiellement lu « Madame Bovary », livre que j’aime beaucoup d’ailleurs !
« L’éducation sentimentale » raconte une toute autre histoire : Frédéric Moreau est une jeune homme de 18 ans qui après avoir été à Paris, rentre chez lui en bateau et fait la connaissance de Mme Arnoux dont il tombe amoureux. Etudiant ensuite en droit dans la capitale, il réussit avec quelques amis à se faire engager au journal de M. Arnoux. Parallèlement, il essaie de se faire introduire chez Deslauriers, un riche banquier. La vie parisienne ainsi que son amour pour Marie vont complètement bouleverser sa vie et celles de ses amis. Il connaît également et participe à la Révolution de 1848.
J’ai bien aimé ce roman qui se compose de 3 parties : son arrivée en tant qu’étudiant à Paris, son retour à la capitale après avoir touché son héritage et La Révolution de 1848.
Bien qu’il soit un peu long, c’est un livre très riche avec un grand nombre de personnages représentant bien l’univers parisien du 19 -ème siècle : le couple marié, la « cocotte », le communiste…
Selon moi, « L’éducation sentimentale » parle de la jeunesse pleine d’idéaux et de romantisme confronté à la réalité. Et c’est valable pour la politique, l’amitié , l’amour, le travail.
Sans laisser le lecteur sur une conclusion trop négative, Flaubert apprend surtout comment on grandit, s’enrichit de ses expériences et souvenirs.
J’ai eu le plaisir cette année de lire pas mal de portraits d’artistes en bd ou roman graphique. Je commence avec « Marilyn » de Maria Hesse. Tout d’abord, les dessins de Maria Hesse sont magnifiques et j’adore son coup de crayon. Ensuite, cette bande dessinée aborde l’histoire de l’actrice sous un angle plus « moderne » : ses fausses couches, son endométriose… On nous dessine aussi une femme bien plus actrice de sa vie, pas seulement une victime et ça fait du bien. On découvre notamment qu’elle souhaitait prendre en main sa carrière et que bien loin de l’image de la blonde idiote, elle était très cultivée et désireuse d’apprendre.
Si vous souhaitez en apprendre plus sur Marilyn Monroe, foncez !
Petit long-métrage au charme suranné des années 50, « Les belles de nuit » traite d’un sujet assez intéressant : comment faire face à la réalité, est-ce possible de vivre ses rêves ?
Claude (le magnifique Gérard Philipe) est un compositeur d’opéra qui vit en donnant des leçons de piano en Province.
Rêvant de vivre de sa musique, il s’échappe dans son sommeil. Il part du fameux adage : « C’était mieux avant » et se rend dans différentes époques où il rencontre différentes femmes.
Petit à petit, ses rêves se transforment en cauchemar.
Si vous aimez les films anciens français de cette époque, je vous encourage à le voir ! Vous retrouverez Martine Carol, Gina Lollobrigida dans le casting.
Je comprends maintenant pourquoi ce film est un classique de sorcières et d’Halloween.
Gillian et Sally sont des sorcières victimes d’une malédiction, si elles aiment un homme, il meure.
Elevées par leurs tantes, elles essaient toutes les deux de se construire une vie : Sally en épouse et mère de famille, Gillian en vivant des aventures amoureuses. Malheureusement, rien ne va se passer comme prévu.
Toute la mythologie de la sorcière est là : les tantes, les potions d’amour. Il y a aussi la question de la tolérance envers autrui et ce que l’amitié entre femmes peut apporter.